En mai 2011, les citoyens et citoyennes toulousain.e.s participaient à la naissance d’une monnaie complémentaire et solidaire dans leur ville, le Sol-Violette. On compte une soixantaine de monnaies locales et citoyennes en France et le Sol Violette fait partie des pionnières : elle fût la seconde monnaie locale créé en France. Le Sol-Violette ? Sol pour SOLidaire, et violette comme la fleur emblème de Toulouse. UNE MONNAIE LOCALE, POURQUOI FAIRE ? • Interroger notre rapport à l’argent, réfléchir à la manière dont nous commerçons et dont nous échangeons. Utiliser des Sols-Violette, c’est remettre la finance au service de l’économie réelle, restreindre les capacités à spéculer des marchés financiers et favoriser les banques éthiques. • Tisser des liens autour de valeurs qui nous rassemblent, créer un réseau d'acteurs composés de producteurs, consommateurs, associations, entreprises, collectivités et citoyens. • S'inscrire dans une démarche de développement local et de transition écologique en valorisant les circuits courts. Les Sols alimentent l’économie locale en circulant à l'échelle d'un bassin de vie, ils contribuent à la relocalisation des activités. • Permettre le financement de projets à utilité sociale, économique et environnementale. Pour chaque Sol-Violette en circulation, un euro est placé sur un livret d’épargne solidaire dans les banques partenaires du réseau. Cet argent est investi dans des projets d’économie sociale et solidaire et permet d’accorder des micro-crédits à des personnes en situation d’exclusion financière. En fin de compte, chaque Sol est un euro de perdu pour une spéculation mortifère et un euro de gagné pour une production éthique et écologique. >>> Aujourd'hui, près de 200 prestataires sont impliqués dans la démarche et plus de 2 500 solistes ont utilisé le Sol-violette depuis son démarrage. 50 000 Sols sont actuellement en circulation.
