Le désir de former et d’éduquer était une exigence fondamentale dans la Grèce antique où l’éducation consistait à développer en chaque individu toutes les possibilités de sa nature et où le maître se souciait avant tout de promouvoir en la personne de l’élève ce qu’elle a d’irremplaçable. Cette cultura animi, cet humanisme, les Grecs l'appelaient « Paideia ». Aujourd’hui, tout jeune, d’où qu’il vienne, doit trouver sa place dans la société par l’éducation. Une éducation qui ne se réduit pas à accumuler les connaissances pour obtenir un diplôme permettant d’exercer un métier, mais qui doit aussi enseigner ces "soins que l’on dispense à l’âme", cette culture générale sans laquelle on ne peut espérer comprendre véritablement le monde dans lequel on vit. Parce que chaque jeune porte en lui un talent qui ne demande qu’à s’épanouir, chacun devrait pouvoir s’orienter et réussir en fonction de ce qui l’anime. Ce ne peut être possible que si on l'aide à construire sa bibliothèque intérieure, à développer en lui l’esprit critique et l’autonomie intellectuelle. C'est l'ambition de Paideia : permettre à chaque élève de donner le meilleur de lui-même et de le rendre ainsi disponible à l’excellence.
